la résistance à brest

25-05-2008 à 22:15:54
Et oui! A travers la découverte d'abris,de sous-terrains, d'hopitaux
sous-terrain, nous sommes amenés à nous poser des questions sur la
résistance à brest durant la seconde guerre mondiale.

Voici l'endroit où poster toutes vos découvertes sur ce sujet.


Victor le Gorgeu

Il fit partie des 80 parlementaires (Les Quatre-Vingts) (dont 7 du
Finistère) qui refusèrent de donner les pleins pouvoirs au maréchal
Pétain en disant non au projet de loi du 10 juillet 1940.

Son opposition au régime s'affirma. Il accepta d'abord que son conseil
municipal fut remanié par le gouvernement de Vichy et il multiplia les
appels au calme pour éviter que la population ne fut victime de
représailles de la part des autorités allemandes. Il entra en conflit
de plus en plus ouvert avec le pouvoir et finit, dès 1941, par être
révoqué pour 3 mois le 30 décembre 1941 de ses fonctions de maire de
Brest pour avoir refusé de voter une motion de confiance à Pétain.

A partir de cette époque il a dû quitter Brest et est allé vivre à
Crosmières petit village de la Sarthe dans la famille de l'épouse de
son fils Victor Léon Le Gorgeu.

Il s'engagea alors dans la lutte clandestine et rejoint l'Organisation
civile et militaire en début 1943, chargé de l'organisation
administrative de la Bretagne. De ce fait, il s'est trouvé en rapport
avec le mouvement Libération Nord. Il est pressenti en Juin 1943 par
le Comité national de la Résistance pour les fonctions de Commissaire
régional de la République à Rennes ; le Général de Gaulle le nomme en
Octobre 1943 son représentant pour la région Bretagne.

Au cours de tournées périodiques en Bretagne, il s'occupe de
l'organisation des Comités de libération des départements de l'Ille et
Vilaine, des Côte du Nord, du Finistère, du Morbihan, comités qu'il
installe en janvier 1944.

Avisé le 2 février 1944 qu'il était dénoncé à la Gestapo et à Darnand,
il fuit à Paris et dût se cacher en divers domiciles à compter de
cette date tout en maintenant les contacts avec les organismes
centraux de la Résistance.

Il rejoint son poste à Rennes le 15 mai 1944, conformément aux
instructions reçues, pour y préparer la prise de pouvoir. Avec les
premiers obus américains qui tombent sur Rennes le 1er août , il
s'installe dans ses fonctions de Commissaire Régional de la République
le 4 août à la libération de Rennes, fonctions qu'il exerce jusqu'au
31 mars 1946, suite à la démission du Général de Gaulle. Deux
difficultés majeures se présentent à lui : gérer l'épuration et le
ravitaillement. Il a pour directeur de cabinet Henri Fréville, futur
Sénateur Maire de Rennes.

Cet engagement lui valut d'être décoré de la médaille de la Résistance
à la Libération.


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